perf collective, reportage et teaser

Parce que « Nous sommes tous de presqu’îles », ce n’est pas fini (loin de là)

Parce qu’il y a eu une performance collective en juin pendant les Bains Numériques # 8 et que je n’ai toujours pas mis en lien le petit reportage que la web télé du festival lui avait consacré

Parce que nous venons de recevoir via Patrick Souchon un nouveau reportage, un peu plus long et centré sur les ateliers d’écriture numérique 

Parce que Stéphane Gantelet sera bientôt en mesure d’envoyer aux profs et aux élèves une version aboutie du jeu et que Basile Gantelet a réalisé cet été un teaser 

Parce que ça continue ici et là-bas, ce travail, et l’amitié aussi…

 

 

 

 

trajectoires

Tracer, à partir d’une proposition extérieure, sa propre trajectoire. Voici, si je devais le dire en une seule phrase, ce qui se produit de mon point de vue en atelier d’écriture.

Nous sommes partis cette fois-ci d’un texte de Tarkos et ils ont « tracé ».

tarkos

 

Avec l’enjeu pour eux de donner à voir le trajet qui les a menés de leur pays d’origine jusqu’en France, aux moyens de flèches et de phrases simples. L’art de la flèche ! Ce qui me renvoie alors que j’écris ces mots à ce petit bouquin qui m’avait passionnée il y a… plus de 20 ans, je devais avoir l’âge des lycéens du projet… Il s’agissait du « Zen dans l’art chevaleresque du tir à l’arc », à creuser, relire ?

“intuition qui, sans médiation d’aucune sorte, voit que zéro est l’infini et que l’infini est zéro. Et cela ne constitue pas une indication symbolique ou mathématique, mais un fait d’expérience résultant d’une perception directe. Psychologiquement parlant, le satori consiste donc en un outrepassement des limites de l’égo ; logiquement c’est voir la synthèse de l’affirmation et de la négation ; métaphysiquement, c’est savoir par intuition que le devenir est l’être et l’être le devenir.”

 

Cette proposition est directement branchée sur la série en devenir dont je mets, au fur et à mesure de l’écriture, les épisodes en ligne sur Mot Maquis : Laissez-passer.

 

En attendant, voici quelques trajets produits en atelier (d’autres sont en chantier)…

 

 

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calligramme sangpo calligramme nastya calligramme engin calligramme dominique calligramme maxim calligramme sergiu calligramme kaiji calligramme mingnam calligramme tenzin yanki

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comme on signe

Choisir un mot puis l’écrire comme on signe, sur une feuille de papier, mais d’abord dans l’espace, sans rien d’autre que les moyens du bord, je vous présente : le corps, toujours à l’œuvre dans l’écriture. Peut-être une façon plus évidente ici, dans cet atelier de danse du Centre des Arts d’Enghien, d’en faire l’expérience. C’est ce que j’ai proposé aux lycéens. Engin dira plus tard, lors d’une présentation de notre travail à d’autres élèves, que c’est comme ça, exactement comme ça que l’on dit les choses, au début, quand on ne connait pas la langue.

Choisir un mot donc, l’écrire avec son corps en passant d’une lettre à l‘autre, avec la fluidité et les ruptures qui font la marque d’une signature, mais sans mimer chaque lettre, en gardant seulement « l’esprit de la lettre », proposer une traduction, une transposition du mot dans le corps en mouvement.

Je leur ai montré quelques poèmes de Christian Dotremont, puis on a fait des exercices simples d’échauffement que j’avais expérimenté dans des ateliers de danse contemporaine, et tout en les regardant s’animer puis s’engager dans cet atelier si différent, je me suis dit que ce serait magnifique si on pouvait y consacrer plusieurs séances… faire intervenir un chorégraphe… qu’il y aurait matière à… mais… alors on s’est lancés ! Le résultat est sans doute modeste, embryonnaire, mais l’expérience a été dense et déterminante pour certains d’entre eux qui ont gagné ensuite en confiance, et dans l’écriture et dans la prise de parole.

[no title] 1975-6 by Christian Dotremont 1922-1979

Merci à Stéphane Gantelet pour les montages vidéo.

 

Sangpo

 

Nastia

Dominique

Engin

Sergiu

 Mingnam

Maxim

Kaiji

 

 

 

 

Internet comme terrain de jeu

A quoi jouez-vous sur internet ?

Les jeux en ligne !

Et encore ? D’autre pistes ?

Voici celles qui ont été lancées au début  de cet l’atelier ou qui sont apparues en cours de route, dans l’échange (j’ai fait le ménage dans mes notes)(si toutefois elles ne vous paraissaient pas suffisamment claires, criez fort au bas de l’immeuble – j’habite au 4ème sans ascenseur – ou bien laissez un commentaire) :

• Réseaux sociaux

Jeu avec l’autre, jeux sur l’identité et l’image de soi
Invention d’un personnage, invention d’un pseudo, album photo où on se met en scène (ou pas)

Enjeu : se montrer « tel qu’on est », se dissimuler derrière une image à laquelle on voudrait ressembler, montrer autre chose de soi que sa propre image ? Fausses identités ou identités multiples ? Jeux de cache-cache, Daft punk et Stupeflip…

Jeu amoureux et tchat/tchatche (Marivaux et Kechiche)

Les fameux 140 caractères de twitter, contrainte formelle et adresse directe

Déjouer la surveillance des yeux « amis »et questions : présence ou pas sur réseaux sociaux ? Si j’y suis, qu’est-ce que je mets, qu’est-ce que je cache ?

• Recherche d’un mot sur différents moteurs de recherche et relevé du nombre d’occurrences et de la vitesse d’exécution du « moteur » (j’avais fait une expérience similaire pour Sujets Sensibles en comparant sous google les mots « compétitions » et « renoncule »…) ou relevé des mots-suggestions qui apparaissent quand on commence à faire une recherche, cf Sissi Solo et son album Suggestions sur facebook

• Voyage via Street View (Olivier Hodasawa et son Dreamlands)(Christine Jeanney et Globe Génie)

• Google Adwords et enjeux poétiques/politiques avec  Christophe Bruno  + Mots de passe et poésie, où vont les mots de passe perdus ?

• Internet = terrain de jeu illimité, s’en emparer pour créer/jouer…  mais terrain de jeu avec miradors…

Alternatives ?  Jeux de cache-cache et jeux de pistes ? On a parlé de moteurs de recherche indépendants tels que Seeks mais aussi  des logiciels libres, des « biens communs » et du travail de la Quadrature du Net, le site Contrôle tes données est particulièrement bien fait.

 

D’autres « jeux » ont surgi au moment de l’écriture. Et ce n’est pas fini. D’autres textes sont en préparation… Un immense merci aux élèves pour le travail et la joie qui va avec !

 

tetraBandeau

 

J’ai de la chance. Tout le monde fait des recherches sur google mais personne ne tape sur « j’ai de la chance ». Mais pourquoi ? Personne ne se dit « j’ai de la chance ». C’est pour ça, non ? Ce n’est pas pour ça. Je pense que le bouton « j’ai de la chance » est inutile parce que les gens entre dans google pour faire des recherches.
Mais google est le plus grand moteur de recherches, alors pourquoi les ingénieurs de google ont ajouté ce bouton inutile ? Je vais parler avec les ingénieurs de google. Je vais leur demander : «pourquoi avez-vous ajouté ce bouton ? Personne n’utilise ce bouton. Vous pouvez ajouter autre chose. Par exemple, ajoutez « je veux jouer ;D ».

Engin

 

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tous les jours s’ouvre instagram et je vois des photos d’autres personnes de différents pays.
tous les jours s’ouvre instagram et c’est comme un petit voyage.
tous les jours s’ouvre instagram c’est une bonne occasion de montrer à tout le monde votre monde.
tous les jours tous les jours
tous les jours s’ouvre instagram je peux voir des amies qui sont loin de moi
tous les jours s’ouvre instagram je peux partager la bonne humeur
tous les jours s’ouvre instagram je peux écrire à ma meilleure amie «comment ça va?… moi aussi !»
tous les jours s’ouvre instagram et  je vois des images qui me choquent

Nastia

 

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J’aime jouer à Perfect World car il y a beaucoup de gens sympathiques et parce qu’il me tient loin de l’ennui.
Habituellement, j’y viens pour rire avec mes camarades. Lorsque vous allez à une guerre, tout le monde a un rôle à jouer. J’avais un ami qui ne savait jamais quel était son rôle et notre équipe perdait à chaque fois à cause de lui, mais nous n’étions jamais en colère contre lui, c’était drôle.

Parfois j’aime juste me promener et admirer les paysages étonnants.

Un point de vue particulier qui a attiré mes yeux était un lac au milieu d’arbres au milieu de nulle part. Les arbres se reflétaient dans l’eau et les poissons nageaient dessous.

Dominique

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J’aime jouer à Forge Of Empires. Mais une fois j’ai perdu. Je me souviens comment j’ai perdu. J’ai attaqué un étranger. Il était blanc et avait des yeux gris. Il ressemblait à un chevalier. Il avait une mèche sur le côté.
Ma première impression : il ne sait pas jouer ! Mais soudain, il a commencé à tuer mes hommes un par un. J’ai réalisé qu’il était très fort mais il était trop tard. J’ai perdu. Mais je ne vais pas perdre encore. Viens me défier. Je suis prêt.

Sangpo

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Le jeu est une activité symbolique. C’est une réalité plus qu’une imitation de situations de la vie réelle, c’est une concentration d’actions…
Et moi je pense que si le jeu est une action et un état d’esprit, ça signifie que tout ce que nous faisons est un jeu. Même lorsque nous sommes sur internet. Mais que faisons-nous sur internet? On tchat avec des amis, on télécharge des photos, on écrit des commentaires sur twitter… Et alors quand nous écrivons un commentaire cela veut dire que nous jouons avec l’imagination et avec les mots.

Maxim

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Mon jeu préféré sur Internet est Odnoklassniki, ça veut dire « Camarades » en russe.
On joue toujours comme des enfants sur ce magnifique jeu parce que c’est notre monde, un autre monde, où nous sommes joueurs d’internet. On dirait qu’ici nous sommes tous heureux et nous vivons la vie comme un jeu.
On dirait que pour vivre tu ne peux pas perdre.
Le jeu que je préfère c’est les photos de profil. On met des photos et on joue à « La plus belle photo ». C’est un jeu magnifique. Moi je suis toujours dans le bon top, j’ai une bonne expérience de ce jeu. La plus belle photo a été une photo avec mes amis, tout le monde a dit que nous étions comme des frères, j’ai eu 668 likes et 1800 commentaires.

Sergiu

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Il y a des fois quand je tape au hasard sur le clavier

une lettre sort et je vais voir tout ce qu’il sort comme suggestions

k

kiabi

kate barry

kayak

keno

king jouet

koreus

kiko

kaaris

kim kardashian

kelbillet

 

Soukaïna

 

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C’est un jeu de stratégie, j’aime jouer à Stronghold Crusader parce qu’il est difficile et émouvant. Pendant longtemps il m’a laissé perplexe. Quand j’étais au niveau 59 je me suis demandé : c’est le dernier ? Le niveau 59 était très difficile. Pas possible. J’ai essayé 30 fois pendant 5 jours, après j’ai réussi ! J’ai écrit sur les papiers et réfléchi beaucoup ! Avec le travail et la chance, j’ai réussi !
Ce jeu pose deux questions je pense.
La première : Ne serait-il pas trop grand ?
La deuxième: Il ne se renouvelle jamais ? Je voudrais ajouter des niveaux. Comme ça je pourrai continuer à jouer ! Je regrette ce temps.

Kaiji

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SHENWUJIUTIAN. C’est un jeu chinois. Le jeu me fait entrer dans un monde impossible, qui n’existe pas dans le monde réel. Dans ce jeu, je peux traverser les âges, de l’histoire vraie de la Chine à son mythe. Je peux changer de niveau avec mes amis. Je peux apprendre les magies. Dans ce jeu je peux devenir une autre personne. Je peux changer de sexe et devenir un garçon ! Comme ça, je trouve beaucoup d’amies. Et surtout j’apprends à jouer collectif.

Mingnam

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Au début, je vis dans le monde de la chenille, mais juste quand je joue à ce jeu ma vie se transforme en un papillon coloré qui brille et aussi laisse les autres briller. Dans ma vie je n’ai pas de place pour le glamour parce que je pense que c’est tout faux, mais j’aime beaucoup jouer avec ma petite sœur, elle me donne beaucoup de connaissances sur les vêtements et le maquillage. Comme la façon de porter les bons vêtements dans la société occidentale. Je viens d’une petite ville où tout le monde porte la Chuba, c’est le vêtement traditionnel du Tibet.

Tenzin-Yanki

 

 

jeu de construction [les îles]

Alors voila. Un terrain de jeu, c’est bien, mais c’est mieux si on l’invente.

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Et c’est encore mieux si on peut jouer dessus.
C’est là que Céline Lestoquard entre en scène. Prof d’art plastique intéressée par les territoires de création numérique, Céline (qui a déjà travaillé en collaboration avec Véronique Boéda à la création de livres photo/texte), propose un truc dingue : ces îles/terrains de jeu sur lesquelles les élèves travaillent avec Juliette Mézenc et qui seront intégrées dans le FPS littéraire du « Journal du Brise-lames » (jeu vidéo en camera subjective, un monde en 3D dans lequel le lecteur/joueur se balade afin de dérouler le texte littéraire sous forme lue, écrite et jouée), pourquoi ne les fabriqueraient-ils pas eux-mêmes? Vous vous rendez-compte?

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Je vous aide : ce que propose Céline c’est que dans l’espace d’une journée, les élèves s’emparent de deux logiciels, Artrage et Sketchup, et qu’ils fabriquent et peignent directement en 3D l’île qu’ils ont en tête. Et c’est ce que nous avons fait le 6 février 2014. Pour que cela soit possible on a fait des tests de faisabilité. Car il fallait que les îles soient utilisables sur la plateforme de jeu qui comporte son lot de contraintes. Et puis, ce n’est pas évident pour le néophyte mais lorsqu’on fabrique un volume virtuel on commet inévitablement un tas d’erreurs souvent invisibles à l’œil. Après pas mal d’échanges de mails et de pièces jointes, Céline a produit deux notes d’instructions (didacticiels) à destination des enfants. Aidée par une présentation sur grand écran de ces didacticiels, la classe s’est mise au travail.

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On a pris les choses à l’envers. Sachant que la fabrication de l’île était le « gros morceau », on a commencé par la décoration avec Artrage. En s’appuyant sur un mot de leur choix et dans la langue de leur pays d’origine, on leur a demandé d’écrire ce mot comme si c’était un dessin, une calligraphie. Ce mot, c’était comme une brique culturelle élémentaire qu’on apporte avec soi dans un voyage intimidant, celui de la création assistée par ordinateur. Quelque chose que l’on connait pour bricoler avec un logiciel que l’on ignore. Facile pour eux au final. Ils avaient donc créé, avec ce mot aux mille couleurs, une image, un papier peint. On pouvait à présent construire les murs pour le coller dessus. Et ça a marché merveilleusement bien. Je veux dire qu’ ils ont fait leurs îles tout seuls, avec l’idée que l’on devait pouvoir circuler dessus pour découvrir les textes et les images qu’il auront produits avec Juliette, en atelier d’écriture, tout au long de l’année, et que l’on intégrera plus tard à leurs îles.

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En fait ils ont organisé la circulation en créant des passages, des recoins, des blocs contraignant certains accès, des passerelles, des zones isolées etc. De la sorte, bien plus surement que si j’avais réalisé moi-même leurs îles en me basant sur leurs dessins on a obtenu ce que l’on espérait : une grande diversité de formes et de papiers peints ! Bon la conversion des modèles 3D pour le jeu n’a pas été simple et il a fallu corriger un nombre important d’erreurs dans le maillage. Mais ça valait le coup !

Stéphane Gantelet

Voir aussi les animations créées par Céline Lestoquart à partir des modélisations faites au cours de cet atelier sur le blog André Aime l’Art

Plus d’images et un compte-rendu des élèves sur le blog FLS Chénier tenu par Véronique Boéda.

mon terrain de jeu comme si vous y étiez

Après être revenus sur la distinction  play/game  de Winnicot et  sur la dimension du play dont l’art est une sorte de continuation, nous avons lu un passage de Rêves de femmes de Mernissi  (les femmes font la vaisselle dans le courant de la rivière, l’une d’elle plonge pour récupérer les casseroles échappées des mains, et gage à celle qui a perdu) puis un extrait de La conjuration de Vasset (le narrateur y décrit dans le détail les exercices d’invisibilité auxquels il se livre pour disparaître dans la foule et ainsi se faufiler partout, jusque dans les interstices les plus infimes de la ville, sans jamais être repéré).

J’ai ensuite demandé aux élèves de penser à un jeu auquel ils aimaient jouer dans leurs pays et de nous amener via Street View (ce qui n’a pas toujours été possible selon les pays) sur les lieux. Je n’ai pas donné d’indications plus précises que d’écrire à partir de l’image. C’est seulement au moment de la lecture du premier jet que j’ai relevé ce qui me semblait le plus vif, le plus personnel, c’est à dire le plus commun.

tetraBandeau

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C’est la première maison où j’ai dit pour la première fois «maman». Je ne me souviens pas vraiment de ce qui se passait car j’étais très jeune. C’est mon grand père qui m’a dit que quand je pleurais, il m’amenait devant la fenêtre. Je regardais la route et quand les bus passaient cela me calmait.

Nastia

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Mon terrain de jeu, c’est ma deuxième maison. Là j’ai appris à ne jamais abandonner, là j’ai joué et je suis devenu plus fort. C’est le lieu où  j’entre toujours sans peur et avec la victoire dans ma tête. Même si j’ai perdu, je n’ai pas souffert, mais je pensais à l’avenir pour une nouvelle victoire. Je me suis entraîné tout le temps, pour devenir plus fort. Quand je passe la ligne du terrain, je commence une nouvelle vie. Là, j’ai tout ce que je veux. Mon terrain de jeu c’est le lieu où je me sens invincible. On dirait que là se commence la vie que j’ai rêvée, la vie magnifique.

Sergiu

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Quand je vais à la mer on entre dans la mer et on nage en eaux profondes. On s’enfonce entièrement dans l’eau pour ramasser des fruits de mer. C’est trop bon et émouvant! Après on les mange. Ils sont très délicieux et succulents ! Mais il y a un problème : c’est la mer qui est trop dangereuse parce qu’on ne sait pas ce qu’il y a dans la mer. On a besoin de nager bien, sinon on ne peut pas faire ce jeu !

Kaiji

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Ces jours étaient beaux, ces temps, avec les mots épicés de ma grand-mère au monastère. Quand elle allait à l’intérieur, nous commencions à jouer à cache-cache et à sauter . Nous riions très fort et les moines nous grondaient et on n’écoutait pas. Nous on continuait… Ma grand-mère me grondait … Avec un grand sourire, je disais « pardon ! C’est ma faute ». Je la serrais dans mes bras… Le père supérieur donnait beaucoup de sucre candi et nous repartions jouer. Et encore nous riions très fort.

Tenzin Yanki

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Je voulais être un patineur professionnel dès la première fois que j’ai mis mes pieds sur la planche. Mes amis et moi avons souvent couru sur la rampe pour ennuyer les autres enfants pendant qu’ils essayaient  de faire des tours. J’avais beaucoup de plaisir à le faire et je m’ennuie de ces jours.

Dominique

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Je pouvais passer des heures et des heures, sur ce terrain, avec mes cousins et mes amis. Nous aimions faire des concours pour voir qui était le plus fort. A coté du terrain de tennis il y avait une grande forêt, là-bas on pouvait beaucoup courir, sauter et faire tout ce que nous voulions.

Maxim

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J’ai oublié à quoi l’endroit ressemblait mais je me souviens vraiment qu’il y avait de la terre à l’endroit où le grand bâtiment est maintenant. Là que j’avais l’habitude de jouer comme un gamin. Avec des amis, nous utilisions un ballon mais le ballon n’était pas un vrai ballon de football. Après que j’ai quitté le Tibet, la terre a été détruite et a été plus tard transformée en hôpital.

Tenzin Sangpo

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On commence à attendre que tous mes amis sont prêts pour partir. On fait des courses de vélo, on monte sur une petite montagne où il y a toujours du vent pour me rafraîchir, ça fait du bien pour m’aider à pédaler parce qu’il faisait toujours très chaud.

Kevin

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J’aimais me cacher derrière les escaliers dans les recoins de l’école parce que je rigolais beaucoup et je voulais me cacher pour qu’ils ne m’entendent pas. Et les professeurs criaient et tous les enfants avaient peur des professeurs parce qu’ils les tapaient mais pas moi, parce que j’étais à l’abri dans mon recoin. Maintenant que je suis grande, je me rappelle souvent cette histoire de l’école.

                                               k.mathanki

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Ça se passait à l’internat de Chundukkuli girl’s collège

Quatre copines

C’était l’heure de play ground

Pulichchal

Olichchu pidichchu

Killittaddu

Kimes

Kendikkodu

Mundirikkai

Kannakkatti

Jouons Kimes

Se mettre en cercle

Tenir les mains

Sauter en arrière

En même temps dire Kimes

Toucher le pied de quelqu’un qui sort, qui perd

Ça se passait à l’internat de Chundukkuli girl’s collège

Quatre copines

C’était l’heure de play ground.

Kasthuri

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Mon histoire avec la frontière.

A cette frontière je faisais tout le temps de la moto avec mon frère. Deux pays, deux drapeaux, la police. Des travailleurs clandestins du pétrole. Des ânes qui connaissent leur route pour passer la frontière tout seuls avec du pétrole, et des fois ils meurent.

Abdelkader

 

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Quand j’étais plus jeune, c’est ici que je jouais au football, dans toutes les rues du village. Quand on frappait le ballon, les gens nous tapaient parce que quand on frappait le ballon on cassait les vitres des fenêtres et aussi la vaisselle à l’intérieur. Mais quand on frappait le ballon il y avait une personne qui s’appelait Usman. Il nous tapait plus fort que les autres avec un bâton.

Chabaz

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On jouait à « chaussettes et sucettes ». On a commencé à jouer. J’étais à l’intérieur dans le cercle et ma copine, qui était fâchée avec moi, à l’extérieur. Tout à coup, cinq personnes ont perdu. Envie de gagner ce soir-là. J’ai couru pour attraper les chaussettes remplies de sucettes. Que même fatiguée, pas arrêté de courir. Elle m’a laissée gagner les chaussettes et les sucettes. Je les ai mises le lendemain. Malheureusement chaussettes percées, sucettes tombées. Moquerie à l’école.

Isatou

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Quand nous sortions de l’école, nous allions sous un pont jouer au football avec un ballon très vieux.

Sous ce pont, il y avait beaucoup de choses belles, une caverne très vieille avec les dessins au mur, des dessins de personnes de quatre générations, un des dessins c’était le premier roi de Portugal, et l’autre c’était un château où est né le Portugal.

 Anabela

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Tourne sur toi-même, la tête sur un bâton avec des gens autour.

Un jour j’ai commencé à courir pour attraper quelqu’un, mais je voyais tout flou .Tout à coup j’ai entendu des gens crier et je me suis pris des œufs et de l’encre. Colère, rogne, rage. En même temps, je me sentais étourdie, mais c’était drôle, c’était le jour de mon anniversaire.

Joana

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Un jour nous avons joué à la « Pinata ». J’avais un bandeau sur les yeux.   Difficile de battre la boule. J’étais là depuis dix minutes. Toujours rien. J’ai enlevé le bandeau. La pinata était accrochée à un arbre ! Elle était rose et très grande et sa forme était d’un bonbon. J’ai battu dans la pinata, les bonbons sont tombés. J’étais triste et en colère : tous mes amis sur moi pour prendre les bonbons ! Et moi, je n’avais rien.

Béatriz

 

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Quand j’étais petite je jouais au roller, je partais jouer avec mon roller, je partais à l’ école avec mon roller, je faisais la course avec mon roller, je tombais avec mon roller, je sortais avec mon roller, avec mes amis, avec ma sœur et avec mon petit frère.

Djeinaba

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Le terrain de foot, entre ma maison et la maison de ma tante. Le terrain de foot, après l’ école, avec Liza, Farah et Bryan. On bouge les pieds, on lance le ballon, on passe le ballon, on tire le ballon, on le touche pas avec les mains ! On marque le but, on drible, on défend, on attaque.

Anam

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Moi, ma sœur, mes frères, mes cousins et mes cousines, on se battait toujours. Quand je jouais avec eux, l’un d’entre eux disait « Ce n’est pas mon tour, je ne veux pas attraper quelqu’un » Nous disions « Non c’est ton tour tu dois nous attraper, parce-que tu avais dit : Je veux jouer ! Et maintenant tu dois faire ton tour, sinon on va être très en colère. » Après on a commencé à se bagarrer et c’est pour ça que je n’aimais rien comme jeu.

Sarah

 

le jeu est sous vos pas

Pour le premier atelier, nous avons d’abord pris le temps des présentations, le temps de dire et entendre nos prénoms. Tour de table et tour du monde, Chine, Tibet, Moldavie, Sri Lanka, Mali, Maroc, Russie, Turquie et j’en oublie. Le matin même, sensation d’étrangeté dans les rues d’Enghien, si différentes de celles de Sète, et puis ce bistrot où j’ai pris mes habitudes, au comptoir, entre travailleurs de l’est (moldaves, roumains ?) et joueurs d’amigo. J’aime commencer la journée en échangeant quelques mots avec la serveuse d’origine philippine, on parle vaccins et météo, on ne se comprend pas toujours mais on s’entend bien.

Ensuite nous avons présenté, avec Stéphane Gantelet, notre terrain de jeu de prédilection, notre île de béton, à savoir le brise-lames de Sète (photo de Martine Bousquet et dessin d’Agnès Rosse)

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et aussi le Journal du brise-lames, le texte et l’exposition brizlam (photo : Ernest Puerta).

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Nous avons montré ensuite les toutes premières images du jeu-vidéo-qui-n’est-pas-un-jeu-vidéo mais plutôt un livre numérique dans lequel on se déplacera comme dans un jeu vidéo (c’est long comme définition, non ?)(on cherche un nom pour l’objet, toutes les propositions seront examinées avec soin, avis !)

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Les élèves avaient travaillé de leur côté avec leurs professeurs sur le motif de l’île et ils nous ont montré à leur tour leurs travaux (ci-dessous l’île de Maxim).

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J’ai aussi parlé de la distinction play/game que fait Winnicot, « play » renvoyant au « jeu d’enfant », libre et gratuit, dans lequel l’invention tient la plus grande part. La création serait la continuation du « play » : « Chaque enfant qui joue se conduit comme un écrivain, dans la mesure où il crée un monde […]. Il joue sérieusement. Ce qui s’oppose au jeu n’est pas le sérieux mais la réalité ». D’où mon affection pour le terme de « serious game » qui ne semble cependant pas complètement coller à la chose, pour plusieurs raisons dont je parlerai un jour, ici sans doute, mais ce n’est pas le moment.

Puis, enfin, nous sommes passés à la pratique. Après avoir lu un texte de Sebald (où il est question de jeu dans les douves asséchées d’un château) qui m’a donné l’occasion de faire remarquer que le terrain de jeu peut se déployer là où l’on ne s’y attend pas, j’ai demandé aux élèves de photographier des détails du sol sous leur pas (photos prises pour la plupart sur le chemin entre le lycée – ou le collège – et le Centre des Arts où nous sommes allés ensemble faire la visite de l’exposition de Miguel Chevalier « Power pixels »).

Le titre de l’atelier « Le jeu est sous vos pas » est un clin d’oeil à « La ville est sous mes pas », site collaboratif ouvert par Cécile Portier en lien avec « Etant donnée ». C’est aussi une idée qui a germé en regardant une série de photos de Benoit Viguier.

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Chaque carré découpé ainsi dans le sol devient un terrain de jeu. Il s’agissait ensuite d’inventer le jeu correspondant, d’en donner les enjeux, les règles, les joies… avec une seule contrainte : démarrer ou placer dans le texte l’expression « on dirait que », formidable ouvroir du jeu et du récit.

Je mets ici en ligne les toutes premières propositions, d’autres suivront.

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On dirait que c’est un voyage. On sait jamais si on reviendra. Mais où il est écrit « bus » tu sais que c’est la bonne direction. Le bus c’est un signe pour le voyage. Si tu n’as pas confiance en toi, tu démissionnes. L’enjeu c’est que tu gagnes et tu vas être libéré de ne pas jouer encore. Mais la partie la plus difficile, c’est que tu vas avoir des gens qui vont te dire une fausse direction. Donc c’est à  toi de bien dire où tu vas. La règle c’est que tu ne dois pas descendre sur la rue. Bonne chance et fais attention ; ce n’est  pas difficile.

Isatou

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On dirait que aujourd’hui je veux construire le plus grand château

avec chevaliers armés et un grand bateau

on dirait que pour commencer à le construire

nous devrons faire attention de ne pas le détruire

sinon nous aurons une belle surprise

on réveillera le monstre Mikado  avec ses yeux de cerise

Soukaïna

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On dirait qu’il a une lumière. On DIRAIT que C’EST le paradis avec de la  végétation. On DIRAIT qu’on a du soleil. On dirait qu’il fait très  chaud. On DIRAIT que c’est un monde sans frontières.

Junior

 

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On dirait que pour jouer il faut deux joueurs, un dé avec les chiffres de 1 à 6 et un autre noir et blanc.

On décide de celui qui va lancer le premier les dés en jouant à « pierre, feuille, ciseaux ». Le vainqueur commence le jeu. Il doit lancer le dé des numéros puis celui des couleurs. Si on obtient la couleur blanche, on marche sur les cases blanches autant de fois que le numéro obtenu en lançant le dé des chiffres.

Sangpo

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On dirait qu’il y a un trésor caché,

On dirait que c’est  un mystère,

On  dirait qu’il  faut  suivre la carte,

On dirait qu’il faut chercher la clé

On dirait qu’il faut avoir une boussole,

On dirait qu’il faut trouver le bon point cardinal.

Chabaz

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« Pouvez-vous sourire si vous jouez à ce jeu ??? »

Vous devez sortir de cette flaque d’eau avec un visage gracieux.

Règles

1 .Tu dois jouer avec un sourire sur ton visage.

2.Tu dois ramasser le plus possible de feuilles sèches pour gagner.

3. Tu dois porter un short pendant le jeu et pas de chaussures. Si tu portes un pantalon long, tu risques de le tacher et de perdre ton sourire.

Tenzin-yanki

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On dirait qu’une feuille morte a besoin d’aide pour qu’elle sauve sa vie parce qu’elle rentre dans la terre à cause des gens qui mettent leurs pieds sur elle et elle a vraiment mal et vraiment peur. Elle pleure pour sa vie, parce qu’elle ne peut pas tenir comme  ça très longtemps, mais on ne sait pas ce qu’il faut faire, personne n’a des idées. Mais moi, je sais : il faut faire quelque chose pour cette pauvre feuille.  une expérience de la vie pour cette pauvre feuille, mais pour cela, il faut des idées.

Alors je dois donner des idées pour redonner la vie.  Il nous faut une boisson énergétique pour ressusciter la pauvre feuille.

Sarah

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Mon jeu
Est comme un feu
C ‘est le feu de ma vie
Oui j’aime beaucoup rire
Le ballon c’est ma santé
Et je ne veux un autre choisir
On dirait que le ballon c’est moi
Et tout le monde me demande pourquoi
Et quand il fait un but
Je suis plus heureux que tout
C’est le jeu de ma vie
C’est ma vie qui entre
Par la porte, pour prendre
Le Bonheur !!!

Sergiu

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On dirait que ce sont des escaliers, on dirait que c’est de la poussière, on dirait que c’est une montagne, on dirait que c’est la forêt, on dirait que c’est plein de marches et il faut trouver une sortie, on dirait que c’est fabriqué avec du sable, on dirait que ce sont deux visages comme un couple, on dirait qu’une vague va déferler, on dirait que ce sont des murs , on dirait que  ce sont des lampes , on dirait que c’est un clavier son espace et ses chiffres , on dirait que c’est une planète , on dirait que c’est une grande pierre  ou  un désert  et on dirait que c’est fini et au revoir .

Abedkader

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On dirait que c’est un cercle un peu comme des serpents. Pas vraiment mais c’est des dessins de serpents qui peuvent pas rester longtemps dans ce cercle parce que dans cette ronde, il y a des girafes dangereuses en forme de triangles qui pleurent sur leur vie parce que leurs enfants ont peur des serpents.

Anam

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On dirait que vous êtes un détective. Votre travail est de trouver les mêmes feuilles. Bonne chance !

Règles :

1 Ne touchez pas les feuilles

(chercher des ressemblances au coup d’œil)

2 Les feuilles doivent être de la même couleur

et de la même forme

3 Attention! Les feuilles sont givrées

4 Lorsque tu as des feuilles qui se ressemblent tu cries : TROUVE !

5 une paire de feuilles est égale à un point!

6 le gagnant est celui que a obtenu le plus de points

VOILA !

 Nastia

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On dirait que c’est une route musicale. Quand on clique sur les notes, commence une mélodie. Il faut deviner les chansons. Si tu devines, alors tu peux sauter sur l’autre note. Si tu ne devines pas cette mélodie, alors tu restes sur la note et tu as une deuxième chance. Mais fais attention, tu as juste  trois chances. Si tu ne réussis pas alors tu recommences au début. Si tu gagnes, tu as une récompense : tu es invité dans un concert de Tal ou de Justin Bieber au choix.

Allez on commence le jeu…

 Diana 

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A la plage, quand la mer reflue, on profite du sable humide et sec pour construire un château. On a trois heures ! On construit un château solide pour qu’il résiste quand la vague le frappe. Le but du jeu est qu’il résiste le plus longtemps possible avant qu’il soit submergé par l’eau. Le jeu dure 20 minutes.  Le dernier château qui reste est le gagnant.

Kaiji

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On dirait que c’est un jeu de marelle pour les enfants. Et voilà  tu es prête?  On y va. Tu  lances la pierre au 1er carré et tu sautes avec un pied  au 1er carré, tu prends la pierre et tu reviens.  Tu  lances la pierre au 2éme carré et continue à jouer. Quand tu lances  la pierre,  ne touche pas les lignes et quand tu sautes aussi tu ne touches pas les lignes. Si tu touches les lignes, tu es perdu. Quand tu as perdu, tu passes à une autre personne. Voilà le jeu. Je sais que tu as bien compris, alors  bonne chance  à toi !

Mathanki

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Ce jeu se joue en équipe .Pour démarrer le jeu il faut qu’il y ait 6 participants. Parmi ces 6 personnes, 3 se tiennent sur un côté de la piste de course pendant que les 3 autres sont en face. Il y a donc trois équipes de deux. Après avoir dit 1, 2, 3, les trois premiers participants d’un côté  commencent à courir vers le côté opposé. Une fois qu’ils ont atteint l’autre côté, ils doivent serrer la main de leur équipier. Celui-ci repart alors à son tour de l’autre côté. L’équipe ayant fait l’aller-retour la première remporte le jeu.

Maxim

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On dirait que c’est la forêt avec des arbres

On dirait qu’on joue à cache-cache derrière les arbres

On dirait que c’est une piste de l’avion

On dirait que l’avion atterrit sur la piste au milieu des arbres

On dirait que l’avion va déposer les enfants pour jouer

 Mahamadou

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Creusez un trou dans le sol et prenez une feuille. Selon la taille et la direction du vent choisissez l’endroit idéal pour faire tomber la feuille. La distance entre la feuille et le sol doit être d’au moins un mètre. Il faut que les feuilles tombent dans la fosse pour obtenir des points. Une feuille = 1 point. Tout le monde a droit à vingt essais. On dirait que le gagnant est celui qui a obtenu le plus de points.

Mingnan

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On dirait que,  c’est un casse-tête. Nous devons rassembler toutes les pièces et reconstruire le vélo. Si on n’y arrive pas dans la journée, on perd, on a un gage : courir sur un pied 50 mètres en  10 minutes. Si on arrive à reconstruire le vélo on gagne : le vélo pour s’envoler dans l’espace.

Razhyel

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On dirait que c’est un jeu qui est intéressant pour les gens qui habitent dans un village.

On dirait que c’est comme cache-cache.

Alors, on y va.

J’ai caché un petit bout de bois sous le sol.

Et il faut que vous le retrouviez.

Mais je voulais vous dire une idée pour vous faire deviner.

Alors, vous allez faire 21 pas.

Quand vous êtes arrivé, vous pouvez trouver le bout de bois sur un cercle de 2m autour de vous.

Celui qui trouve en premier le petit morceau aura gagné.

Et le tour prochain, il aura droit de cacher des choses à son tour.

Et voilà le jeu,

Alors, est-ce que vous êtes prêt pour jouer ?

Kasthuri

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C’est comme le bout des crayons. C’est comme  des points. C’est comme des mots. C’est comme des boutons. C’est comme des fourmis grossies. On dirait qu’on peut pas trouver la sortie. On est perdus !

Oussama

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On dirait que, dans les lignes noires et blanches, je  lance une balle et si  la balle touche les pois noirs, les pois  tombent.

Chaque pois est équivalent à un point.

Pour jouer, vous avez besoin de deux personnes.

Le règle est  :  je lance une balle et à la fin du lancer, il y a une figure qui reste et qui a la plus belle figure gagne le jeu, gagne un toast.

 Beatriz

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On  dirait que c’est un puzzle. Il faut trouver les pièces pour faire le dessin des

petits bonhommes ou des abeilles.

Ahmed

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On dirait que, autour du téléphone il y a des gens qui font un cercle et que sur le téléphone, quand on touche la lettre « E », des lettres sortent. A ce moment-là, il faut dire des mots pour gagner la partie.

Ce jeu a une règle : les gens gagnent si le mot est bien fabriqué et entendu par le représentant de la partie. Dans ce jeu, seulement 10 personnes peuvent jouer à la fois, parce que s’ il y a beaucoup de personnes, les mots peuvent pas être entendus par le représentant de la partie.

Anabela

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On dirait que c’est une canne à pêche dans un lac, on voit de minuscules poissons qui essaient de s’échapper du filet et la personne doit essayer d’attraper le plus de poissons.  En même temps il faut avoir de la chance car les poissons jouent aussi, ils devront avoir des techniques pour s’échapper du filet, comme par exemple faire croire aux gens qu’ils s’approchent du filet et après fuir rapidement.  On arrive tous à jouer car on joue avec eux et eux ils jouent avec nous.

Joana